LES ÉCHOS DE L’OUBLI
À chaque déplacement humain, des empreintes subsistent, discrètes cicatrices de nos passages.
Loin des grandes agglomérations, l’écho du passé se révèle souvent par des traces imposantes : vestiges d’habitats, lieux de labeur ou véhicules rouillés. Fragments d’histoires humaines, intégrés au paysage, doucement réclamés par une nature avide.
Ces lieux, témoins silencieux de l’attraction des métropoles – prometteuses de travail et de modernité – où seuls perdurent les anciens, gardiens infatigables de villages désertés.
Au travers de ce projet s’amorce une démarche inverse : quitter le tumulte perpétuel de la ville pour emprunter la route du bas Saint-Laurent jusqu’à la péninsule acadienne.
L’intention est de figer en images ces lambeaux d’histoires, préservant ainsi ces moments du passé avant leur inévitable disparition.