Peux-tu nous parler de toi et nous présenter ton parcours avant Marsan ?
Je m’appelle Carlos Riobo et j’aime la photographie. Avant de devenir photographe, j’ai étudié la communication et le journalisme à l’Université Externado de Colombie à Bogota, ville où je suis né. Pendant plusieurs années, j’ai travaillé dans des entreprises de relations publiques à titre de consultant en communications.
Mon intérêt pour le langage cinématographique, la littérature et la musique métal sont devenus une source d’inspiration pour mon travail photographique.
Pourquoi avoir choisi Montréal pour tes études et pourquoi le Collège Marsan ?
J’ai vécu une grande partie de ma vie en Colombie et je suis fier d’y être né. Cependant, j’ai toujours cru qu’il existait des opportunités de changer ce que vous faites et de relever de nouveaux défis. Dans mon cas, apprendre une nouvelle langue et changer de carrière. Montréal était alors cette destination pour commencer une nouvelle vie, son dynamisme culturel et sa richesse artistique m’ont captivé, la question alors était que puis-je faire ?
J’ai eu des notions de photographie grâce à mes études en journalisme, mais c’était quelque chose que je considérais comme un passe-temps. Il était temps de trouver le lieu approprié pour continuer à cultiver mon goût pour la photographie, et c’est à Marsan que j’ai pu apprendre le métier de manière professionnelle avec la formation de photographie commerciale.
Qu’est ce qui t’a marqué dans ta formation et quels sont les points forts de celle-ci selon toi ?
À Marsan, l’ambiance familiale et conviviale crée un environnement où chaque jour est une nouvelle occasion d’apprendre. Être entouré de personnes partageant la même passion pour la photographie est nourrissant. De plus, la possibilité de mettre immédiatement en pratique ce que tu apprends est cruciale pour intérioriser les connaissances en photographie. C’est cette combinaison unique qui rend l’expérience à Marsan gratifiante.
Comment ça s’est passé pour toi une fois que tu as été diplômé du Collège ?
Au départ, j’avais une idée claire de ma direction, mais rapidement, j’ai réalisé que dans la pratique photographique la patience est clé. Il est indispensable de nourrir les réseaux de contacts. C’est là que j’ai compris l’importance de travailler dans différents domaines, que ce soit en tant que photographe, assistant ou retoucheur. Chaque expérience m’a permis d’établir des liens dans l’industrie.
Tu as créé ton propre studio, peux tu nous en dire plus à ce sujet ?
J’ai fondé Valaquia Studio avec ma copine Laura, un projet qui a commencé en Colombie comme une exploration de la photographie. Au début, notre approche était plus intuitive, car je n’avais pas une formation formelle en photo, mais la perspective artistique de Laura, détentrice d’un baccalauréat en Arts Visuels, a jeté les bases de nos premières créations.
Ma curiosité pour la lumière et les compétences artistiques de Laura ont rapidement montré un potentiel intéressant. Après quelques années, nous avons relancé Valaquia Studio, cette fois-ci avec une approche équilibrée entre le commercial et l’artistique. Trouver cette harmonie nous a permis de répondre aux besoins de nos clients tout en conservant notre créativité.
Grâce à ma formation à Marsan et aux études continues de Laura en arts, création et technologies, nous avons évolué en un duo de photographes spécialisés dans les productions photographiques pour des musiciens et la photographie éditoriale de mode. C’est une belle fusion d’expériences et de compétences qui définit notre studio aujourd’hui.
Aurais tu des conseils à donner aux personnes qui souhaitent se lancer en photographie ?
Pour ceux qui pensent à des études en photographie: N’hésitez pas, prenez beaucoup de photos, soyez ouverts à l’expérimentation, et construisez des relations avec d’autres photographes.