Diplômé du collège Marsan en photographie, David Boyer s’est très vite spécialisé en photographie d’architecture. Depuis sa sortie de l’école, il multiplie les clients prestigieux et s’est vu gratifier de plusieurs prix. Il nous raconte son parcours.
Entrevue avec David Boyer, diplômé du Collège Marsan
Par Anaëlle
- 2 avril 2020
David, tu as un profil un peu atypique car tu as commencé très jeune en photographie. Peux-tu nous raconter ton parcours?
Dès que je suis sorti du collège Marsan, je me suis demandé comment amener mon entreprise vers la réussite. J’ai essayé beaucoup de choses, y compris la photographie de mariage ou la photographie de famille, mais c’est finalement la clientèle corporative qui m’a attiré. C’est une clientèle qui sait ce qu’elle veut, qui est déterminée, qui a des attentes élevées. Le fait de collaborer avec ces gens-là m’a confirmé l’idée de devenir entrepreneur. Aujourd’hui, ce que je fais, c’est de la photo d’architecture. L’objet qui ne bouge pas, les formes, la transparence, les lignes… tout cela m’attire.
Comment est arrivé ton déclic avec la photographie?
Grâce à ma tante Martine! C’est elle qui m’a acheté mon premier appareil photo lorsque j’avais 8 ou 9 ans. Un appareil photo 1 mégapixel de chez Costco. J’ai fait les photos de ma famille à Noël et j’ai dit : c’est ça que je veux. Plus tard lorsque j’étudiais à Marsan et que je prenais le train de Saint-Jérôme à Montréal, je trippais vraiment. Je n’avais pas l’impression de venir étudier, je venais avoir du fun.
Parlons de photo d’architecture : comment ça marche?
Je travaille avec la lumière naturelle, souvent lorsqu’elle prend une teinte particulière en début ou fin de journée. C’est parfois très tôt le matin, surtout l’été. Ensuite, il faut être très minutieux, penser à tout, épurer et ne rien laisser traîner. Les micro-détails font toute la différence sur le résultat final. Il faut également penser au-delà de l’architecture : ce que je photographie c’est aussi un environnement, une ambiance. Il faut ressentir ces aspects-là dans l’image.
Avec quel équipement travailles-tu?
Premièrement, je travaille toujours sur trépied. Pour un photographe d’architecture, c’est indispensable. C’est mon meilleur ami puisque je travaille presque tout le temps en basse vitesse. J’utilise avec ça une tête spécialisée qui me permet de faire des microajustements, pour respecter les lignes et les verticales. Enfin, mon Macbook Pro est toujours relié à ma caméra. Cela me permet de faire la projection d’images directement, et ce avec mon client. En utilisant Lightroom, je peux faire des tests et des assemblages en direct. Ça me permet d’être certain que les cadrages sont parfaits et qu’ils coordonnent avec les besoins du client.